Par Sylvain BERRIOS – Écoutez les Maires, vous entendrez la France.

La démission du Maire de Saint-Brevin crée un vif émoi.

Pourtant ce n’est pas tant sa démission, qui est parfaitement compréhensible, mais l’incendie de sa maison qui aurait dû attirer l’attention du pays.

Lorsque je consulte les tweets du Président de la République ou de la Première ministre je suis atterré par leur insignifiance.

Créer un Centre d’analyse et de lutte des atteintes aux élus est une vaste fumisterie.

C’est la décision autoritaire de l’Etat, d’installer un centre d’accueil pour demandeur d’asile, qui est la cause de la situation.

Si rien ne peut excuser les agissements criminels contre le Maire de Saint-Brevin, pour autant l’attitude de l’Etat vis-à-vis du Maire de Saint-Brevin doit être interrogée.

Les Maires doivent gérer des décisions de l’Etat, absurdes, technocratiques, déconnectées des réalités locales, méprisantes, arrogantes mêmes, et ils sont seuls pour tenter d’expliquer ce qu’ils n’ont pas décidé ni voulu.

L’Etat n’a plus les moyens d’agir , ni de convaincre, alors il tente d’imposer aveuglément à ceux qui sont encore en situation de responsabilité.

Un ras le bol s’installe en même temps que la colère. Écoutez les Maires, vous entendrez la France.