• 14 mai 2024

En France, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans formation, ni qualification. Il décrochent parce, mal à l’aise avec le modèle d’enseignement général, ils n’ont pas trouvé une méthode d’apprentissage adaptée à leurs besoins. C’est pourquoi, pour ne laisser aucun jeune sur le bord du chemin, nous devons encourager de nouveaux modèles, notamment lorsqu’ils ont fait leurs preuves sur le terrain.

Ainsi, j’ai cosigné la proposition de loi visant à reconnaître les écoles de production et à sécuriser leur modèle de financement de mon collègue Jean-Marie SERMIER car elle démontre que ces écoles ont prouvé leur pertinence pour former les jeunes dont les difficultés scolaires se doublent souvent d’une souffrance sociale.

Il existe, à ce jour, en France, dix-sept écoles de production qui forment 700 jeunes par an. Elles atteignent un taux de réussite aux examens (CAP, Bac pro) de plus de 90%. De plus, la quasi-totalité des jeunes qui en sortent trouvent rapidement un emploi car les entreprises savent qu’elles embauchent des jeunes maîtrisant déjà leur métier. Ces établissements alternent sur un même site des exercices pratiques et des cours théoriques. Un élève passe ainsi les deux tiers de son temps en atelier et le tiers restant dans une salle de cours. Cet apprentissage permet une parfaite complémentarité entre les deux temps d’enseignement.

Chaque jeune est différent et détient le potentiel de sa propre réussite. En osant diversifier les modèles de formation, nous offrons à notre pays une génération aux savoir-faire et  compétences élargis. Grâce à cette proposition de loi, les jeunes auront un outil supplémentaire pour trouver leur voie vers l’insertion sociale et professionnelle.