A ce jour, 600 000 autistes sont recensés en France, soit environ une naissance sur 100 ou 800 000 naissances par an. En 2014, 44% des personnes autistes étaient victimes de maltraitance, soit 250 000 personnes.

En outre, 80% des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) sont exclus de l’école en milieu ordinaire. Ainsi, seuls 20% d’entre eux sont pris en charge conformément aux attentes exprimées par les familles.

Aider ces enfants à intégrer les apprentissages essentiels en améliorant leur inclusion en école ordinaire, c’est s’assurer qu’ils seront plus tard des adultes plus autonomes. Cette inclusion en milieu scolaire ordinaire est d’autant plus une urgence que la scolarisation d’un enfant autiste se révèle souvent être un parcours parsemé d’embûches en raison du manque de places dans les structures et d’accompagnants.

Il est temps qu’au sein de la formation initiale des futurs enseignants en milieu ordinaire, soient renforcés des modules obligatoires relatifs à l’enseignement auprès d’enfants et adolescents autistes afin que ces derniers aient plus de chance d’être inclus quelle que soit l’école où ils sont inscrits.

Dans cet esprit de permettre aux jeunes autistes de bénéficier d’une scolarité sereine, j’ai cosigné une proposition de loi de Julien DIVE et une proposition de résolution de Daniel FASQUELLE (lire la proposition de résolution).

La France ne peut plus fermer les yeux et doit promouvoir une prise en charge de l’autisme dans le respect des droits fondamentaux des personnes qui en sont atteinte.