• 12 mai 2024

FERMETURE DES VOIES SUR BERGES À PARIS : IL FAUT METTRE FIN AU DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE, ÉCONOMIQUE ET DE SANTÉ PUBLIQUE

Seance du 18/12/2012 : Question de M. Sylvain Berrios

Ce mercredi 23 novembre 2016, j’ai posé une question au gouvernement sur la fermeture des voies sur berges (voir la vidéo).

La lutte contre la pollution aux particules fines, à l’origine de milliers de décès chaque année, est un objectif partagé par tous.

La fermeture des voies sur berges à Paris, que le gouvernement soutient comme en témoigne la réponse de Mme Ségolène Royal à ma question de juin 2016, est pourtant une source d’accroissement de la pollution aux particules fines.

Les premières études démontrent que les temps de parcours sont considérablement allongés à Paris comme en périphérie, notamment aux heures de pointes :

  • +30% sur A4/A86
  • +25% sur certains tronçons du boulevard périphérique
  • +48% sur le quai du Louvre
  • +84% sur le quai de l’Hôtel de ville
  • +91% sur le quai Henri IV

Ces embouteillages monstres constituent un handicap dans le domaine économique. Ils créent des tensions pour les usagers et sont sources d’une pollution accrue aux particules fines.

Dans le Val-de-Marne, les habitants sont pris dans une souricière entre un RER A saturé et inopérant aux heures de pointes et des dizaines de kilomètres d’embouteillages. Comment feront-ils dans quelques mois lorsque le RER A sera fermé pour cause de travaux ?

Pourtant un moratoire, le temps de la réalisation du Grand Paris Express, aurait satisfait chacun des acteurs. Mais ni le gouvernement, ni la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’ont souhaité dialoguer.

Le soutien d’un bastion socialiste utile pour la future primaire de la gauche vaut-elle la santé des franciliens ?

Avec les maires concernés, nous avons pris l’initiative de porter l’affaire devant les tribunaux.

Et, en leur nom, j’ai demandé au gouvernement de donner instruction au préfet de Police de paris pour stopper sans délai ce désastre économique, écologique et de santé publique.

La réponse évasive du gouvernement indique hélas que bien qu’embarassé, ce dernier n’est guère ouvert au dialogue !